Le stop, toute une aventure !

Au début de notre aventure, nous avons parcouru des milliers de kilomètres en stop (plus ou moins de Santiago du Chili à Buenos Aires, en passant par le fin fond de la Patagonie)… et c’est définitivement le mode de transport de notre voyage que nous avons préféré ! Discussions, échanges, partage de maté… ces déplacements nous ont permis de rencontrer de nombreux locaux ou voyageurs, d’horizons différentes. En discutant, nous avons non seulement pu améliorer notre espagnol (qui n’était vraiment pas folichon au départ !), mais également découvrir une région, un pays, avec les yeux de nos compagnons de route… Bien mieux qu’un guide de voyage (désolé Mr Routard) !

Sans prétendre être des spécialistes de la question, voici notre petit mode d’emploi pour faire du stop en Amérique du Sud !

– au sud de la ligne Santiago / Buenos Aires on peut facilement faire du stop. Mais armez-vous de patience pour certaines zones bondées de stoppeurs et où les voitures se font rares (exemple le long de la carretera austral au Chili et de la Terre de Feu),

– Uruguay : peu de stoppeurs, ou peu de personne pour les prendre. Sauf récemment Pepe Mujica, l’ancien président atypique au volant de sa deux chevaux. Cela ne va-t-il pas relancer la mode du stop dans ce petit pays ?!

– nord Argentine / nord Chili : le stop est moins pratiqué (et moins conseillé) sauf le long des routes touristiques,

– Bolivie / Pérou : tendre le pouce est possible, cependant on vous demandera peut être de sortir quelques pesos de votre poche. Et pour ce covoiturage, même pas besoin d’internet !

Matériel indispensable :
Un pouce en bon état, un marqueur, un bout de carton trouvé dans la rue, des habits propres et une brosse à dents pour un beau sourire colgate…

Et au fait, à quand un guide de voyage spécial Stop ?! (on l’a souvent regretté !)

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