Le Machu Picchu fait partie des sites les plus connus et les plus visités au monde (800 000 entrées par an), bien que son accès soit aujourd’hui limité à 2 500 personnes par jour. Difficile de passer à côté sans s’y arrêter !
Merveille de l’empire inca, près de 1 800 personnes habitaient au Machu Picchu au temps de sa splendeur dans les années 1 450. Il semblerait que la ville fut abandonnée sous la pression de l’envahisseur espagnol afin que ces derniers ne découvrent pas ce joyau. D’autres diront que, difficile d’accès, cet incroyable site avait toutes les raisons d’être délaissé par les conquistadores. Ce n’est que trois siècles plus tard, au début 1 900, que le site est redécouvert et que son potentiel touristique est pris en compte.
De multiples solutions existent pour le rejoindre, selon le profil et le budget de chacun…
Notre idée de départ était de parcourir le célèbre chemin de l’inca, qui permet de rejoindre le Machu Picchu en 4 jours de marche environ. Seulement, nous nous sommes réveillés bien trop tard : limité à 500 personnes par jour sur le chemin (dont les porteurs, environ 300 !), il faut réserver au mois 6 mois à l’avance. Et la petite anecdote rigolote est que depuis quelques années, les randonneurs cherchent de plus en plus de confort, augmentant ainsi le nombre de porteurs, et limitant par la même occasion le nombre de places disponibles pour les marcheurs…!
Bus et trains permettent de rejoindre le site en un rien de temps, mais les prix étant démesurément élevés, une solution alternative existe pour les « baroudeurs » dans notre genre !
Après avoir rejoint Aguas Calientes à pied en deux heures (le village situé au pied du Machu Picchu), nous partons le lendemain très tôt, équipés de notre lampe frontale, pour gravir les 1 716 marches jusqu’au site. Comme si ça ne suffisait pas, nous avons décidé de grimper 2 160 autres marches, pour arriver tout en haut de la montagne du Machu Picchu (autant dire que ça grimpe sec !). Au sommet, la vue sur la vallée et sur les ruines nous a coupé le peu de souffle qu’il nous restait ! D’autant plus qu’arriver en haut les deux premiers nous a permis de profiter pendant quelques instants de cette vue en solitaire, loin du fourmillement touristique qui envahissait les ruines… Magique !
On part à l'aventure ! 