[Photos/Récit] Un petit patchwork rapide des grandes villes péruviennes que nous avons traversées.
La cordillère blanche… et humide !
[Photos/Récit] Quoi de mieux, pour terminer en beauté ce séjour sud-américain, que de s’aventurer dans le parc Huascarán ?! Situé dans la cordillère blanche au nord-est de Lima, le parc est réputé pour ses sommets de plus de 6 000 mètres, qui rivalisent « d’élégance et de grâce », et par la beauté de ses paysages. De quoi nous mettre l’eau à la bouche !
Seulement voilà, en arrivant sur place, nous découvrons que la saison des pluies (généralement de décembre à avril) a refait irruption dans cette région… En fait rattrapée par El Niño.
“L’inaccessible” cité de Choquequirao
[Photos/Récit] On entend beaucoup parler du Machu Picchu. Beaucoup, beaucoup moins des ruines de Choquequirao ! Nous avons même failli passer à cote sans connaitre leur existence. Pourtant, le site de Choquequirao est tout simplement grandiose. Perchées à 3 100 m d’altitude entre sommets enneigés et vallées abruptes, les ruines s’étagent à flanc de montagne, sur plusieurs niveaux : terrasses vertigineuses (dont certaines sont décorées de lamas blancs), habitations, place publique, centre cérémonial où l’on pratiquait des offrandes, etc.
Cette cité, construite au 15 ème siècle et connue comme la « sœur » du Machu Picchu, fut l’un des derniers bastions de résistance des incas.
La cité « perdue » du Machu Picchu
[Photos/Récit] Le Machu Picchu fait partie des sites les plus connus et les plus visités au monde (800 000 entrées par an), bien que son accès soit aujourd’hui limité à 2 500 personnes par jour. Difficile de passer à côté sans s’y arrêter !
Merveille de l’empire inca, près de 1 800 personnes habitaient au Machu Picchu au temps de sa splendeur dans les années 1 450. Il semblerait que la ville fut abandonnée sous la pression de l’envahisseur espagnol afin que ces derniers ne découvrent pas ce joyau. D’autres diront que, difficile d’accès, cet incroyable site avait toutes les raisons d’être délaissé par les conquistadores. Ce n’est que trois siècles plus tard, au début 1 900, que le site est redécouvert et que son potentiel touristique est pris en compte.
Le canyon de Colca
[Photos/Récit] Imaginez le deuxième canyon le plus grand du monde, 3 400 m (le premier étant non loin de là à 3 535 m), soit deux fois plus profond que le Grand Canyon du Colorado. Imaginez trois jours à monter et descendre ses flancs escarpés. Imaginez aussi nos jambes à la fin… ! Mais que ça vaut le coup de marcher dans le canyon de Colca, près d’Arequipa !
Sur les îles du lac Titicaca…
[Photos/Récit] Une légende raconte que les hommes vivaient heureux dans une vallée fertile. Rien ne leur était interdit sauf monter dans la montagne. Le diable, jaloux de leur tranquillité, leur dit d’aller dans la montagne chercher le feu sacré, sinon un malheur s’abattrait sur eux. Mais les dieux de la montagne appelés « Apus » les surprirent et firent sortir des cavernes des pumas, qui dévorèrent toute la population. Inti, le dieu du soleil qu’ils vénéraient, pleura pendant 40 jours et 40 nuits sans s’arrêter, ce qui inonda la vallée et créa le lac Titicaca…
Potosi, Sucre, La Paz
[Photos/Récit] Un petit patchwork rapide des grandes villes boliviennes que nous avons traversées.
El Choro, sur la route des Incas !
[Photos/Récit] Non loin de la capitale bolivienne, la Cordillère Royale recèle de nombreux sentiers de randonnée.
Après tout juste 1h de route du centre de La Paz débute le chemin des Incas del Choro. Nous entamons le sentier à environ 4 600 m d’altitude, au milieu de lacs, de sommets enneigés et avec vue sur l’ancienne route de la mort qui démarre de l’autre côté de la montagne (aujourd’hui appréciée par les bikers en recherche de sensations fortes !).
Après une courte montée, où nos pieds foulent une fraiche poudreuse, nous parvenons à 4 930 m (sur le dos d’Antoine, Johanna s’est rapprochée un peu plus des 5 000 m !). Marcher à cette hauteur et avec nos gros sacs nous essouffle un peu plus qu’à l’accoutumée. De ce petit col, le point de vue sur la vallée et les monts enneigés est magnifique ! Des lamas, des ruines incas, couronnent le tout.
Torotoro : le Jurassic Park bolivien !
[Photos/Récit] Le parc Torotoro est situé dans la région de Potosi, mais l’accès se fait depuis la ville de Cochabamba, située au nord-ouest. Après 4h de route sur un chemin pavé, au milieu de terres rouges de plus en plus vallonées, nous arrivons au village paisible de Torotoro (1 000 habitants). Les premiers touristes à fouler ce parc sont arrivés dans les années 1970. Ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux. Les balades se font presque toujours avec un guide de la région et une partie des bénéfices des visites est redistribuée à la communauté qui vit sur ces terres.
Le parc Torotoro est connu pour ses magnifiques paysages, ses plissements de terrain et autres formes invraisemblables, mais également pour ses fossiles marins et ses traces de dinosaures.
Efecto Pedal, pédalez pour regarder!
[Reporteurs citoyens] À partir d’une idée originale de proposer la diffusion sur grand écran et en plein air de films et documentaires nationaux, l’entreprise a développé des projets de cinéma itinérant en Uruguay et en Amérique du Sud.
Et depuis quelques mois, ils proposent aux spectateurs de pédaler pour générer l’électricité nécessaire au fonctionnement des installations.
C’est un succès continental ! Et un exemple d’entreprise 100 % socialement responsable.
On part à l'aventure ! 